Sans regrets, je tourne la page de ce livre...
A l'aube d'une nouvelle vie, enivrante et sans répit.
François
Rêve éveillé.
Un rêve, une illusion. Plonger dans le sommeil.
Immerger dans un monde merveilleux ou déchirer.
Ainsi, l'image d'un corps nu baignant dans
le sang paraît imaginable.
Mais ce jour-là, bien réel, je fus caresser par
la brise du matin. Le réveil ne fut pas sans surprises.
Vision d'horreur, le néant, mélange de blanc et
de noir m'entourait. Le sol creusait laisser
couler une rivière de sang jonché de cadavres.
Cet être dévêtu me ressemble, il me possède. Un
sentiment étrange m'envahit, un méli-mélo de
questions s'entremêlent dans ma tête «Qui suis-je,
où suis-je ?». Les réponses sont évidentes mais
introuvable.
Je me met alors en quête de trouver des vêtements.
Marchant à travers ce qui ressemble à une ville
dont il ne reste que ruines et souffrance,
enjambant des nués de morts encore chaud.
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Pas de signe de vie, sauf un âme errante, celle
d'un poète accablé et effrayé, la mienne.
Ce monde parallèle me paraît si proche du
notre.
Une représentation de la douleur et de la
mélancolie.
Mais pour l'instant, je suis coincé jusqu'à
l'aube me dis-je. Je continu mimétiquement
à marcher. Incapable de m'arrêter de peur
de rejoindre tous ces damnés.
Mais cette illusion se dissipe peu à peu
sous le brouhaha du réveil.
Je me sens sauver, même si je savais que
c'était un mauvais rêve, je suis libéré de
cette prison.
Le temps d'un petit-déjeuner et d'un footing matinal
et tous les cauchemars d'une nuit bien agitée se
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dissipèrent.
Sortir les poubelles, saluer les voisins et préparer le déjeuner des enfants, tout ce qu'il y a de plus monotone pour un homme de 31 ans dans un petit village entre deux mondes.
Le fruit de mon imagination nocturne me faisait voir toujours cette même scène coupée au même moment peut importe l'heure du couché et du levé.
J'allais donc comme chaque lundi depuis 2 ans voir le psychologue d'une ville proche.
Je lui racontais toujours la même chose déboursant des sommes exorbitantes.
C'était selon ma femme pour mon bien. Et d'après le
psychologue, c'était du à un trouble émotionnel dans mon enfance.
Ah... Ma tendre enfance, une mère candide et un père absent, au point de quitté la maison le jours de mes 8 ans.
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J'étais en avance sur mes camarades, surdoué j'excellais dans toutes les matières mais à la mort de ma mère, mes notes chutèrent. Obligé de m'occuper de mes 6 frères et sœurs sans même savoir moi-même comment vivre en ce monde …
Mes études furent contraintes d'être suspendues suite à ce drame.
Orphelin à l'âge de 16 ans, livrer à moi-même, je ne pus reprendre mon ascension vers ce que je suis aujourd'hui, cadre chez EDF qu'après la majorité ou je décidai de reprendre les cours.
Voilà pour ce qui est de ma jeunesse écarlate. A mes yeux, mes troubles répétés ne venait pas de là.
L'inconscient ne peut parfois pas s'expliquer .
Après ma thérapie, je me rendais au travail et après une journée bien remplie, je rejoignais ma femme et mes 2 marmots.
Mais, le lundi n'était déjà qu'un vague souvenir.
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Conté ce jour sans intérêt me permis d'oublier qu'en ce mercredi de printemps, je me suis réveillé dans une chambre d'hôpital sans souvenir du mardi.
Réveillé, c'est vite dit, un être plongé dans le coma se voyant comme dans la réalité est il conscient ou endormi ?
Je n'ai pas la réponse mais si il y a quiconque en ce monde qui l'est et a un cœur encore battant peut me faire signe, je l'inviterai à boire le thé.
Après l'accident de voiture dont ma famille et moi ont été victime, si je m'en sortais, ça serait de l'ordre du miracle.
Comment le sais-je ? Les médecins m'entourant ne parlent que de ça, et loin des pensées de chacun, une personne végétative plongé dans un sommeil sans retour entend tous et plus encore.
La suite à paraitre. Patience
Ven 7 Mai - 14:38
